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La vie est brève. Elle passe vite. Le temps est précieux. Et parfois, elle emporte avec elle ce qu’on croyait garder pour toujours.
Il y a des jours où le cœur semble trop lourd. Des jours où l’absence prend toute la place, où les souvenirs deviennent plus vivants que le présent, et où le silence dit plus que tous les mots possibles.
Dans ces instants fragiles, il n’y a rien à forcer, rien à comprendre tout de suite. Il n’y a qu’à accueillir ce qui est là, avec douceur, avec patience.
Ce qui a été aimé ne disparaît pas vraiment. Cela continue à vivre autrement : dans une image, un geste, une sensation soudaine. Dans cette chaleur étrange et discrète que laisse l’amour vrai.
Le chagrin n'obéit à aucun rythme. Le deuil suit son propre chemin: irrégulier, intime, sincère. Chaque petit pas est déjà un acte de courage. Et même si le présent semble figé, même si la lumière paraît lointaine, elle reviendra. Lentement, au rythme du souffle.
Et sans qu’on sache comment, la vie recommencera à pousser. En silence. Pas comme avant. Mais autrement. Avec cette tendresse née du manque, et cette force tranquille que seuls les cœurs blessés apprennent à connaître.
Seigneur, apprends-nous à accueillir ce qui est resté. Avec calme. Avec âme. Allége nos pas. Donne-nous la sérénité et l’espérance pour refleurir, peu à peu, de l’intérieur vers la lumière. Et que, même sans hâte, nous trouvions le chemin de la paix.
C’était le dernier coucher de soleil aperçu depuis cette fenêtre. Comme un jour qui s’efface lentement derrière l’horizon. Un instant doux, discret, mais rempli de sens. Un moment simple... que je garderai à jamais en mémoire.Ainsi va la vie : Faite de départs, de souvenirs gravés en silence, et de lumières qui s’éteignent doucement, sans faire de bruit. Certains liens se défont sans fracas. Certains adieux ne se disent qu’en silence. Mais ce moment-là, cette lumière-là, je la garderai toujours avec moi.
📷 25/04/25, 15h25.
